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Vous penserez certainement qu’avec l’âge, la paranoïa s’installe dans mon pauvre cerveau qui s’atrophie. Qu’importe ! Mais, je les connais bien les gens de Bercy pour les avoir beaucoup pratiqués dans une vie antérieure.

Et j’ai appris, au cours de mes déjà longues carrière et vie de citoyen, qu’une mesure technique aux yeux du plus grand nombre, de quelque assemblée ou de quelque ministère que ce soit, était souvent plus que cela. Et pouvait même parfois cacher l’influence inavouable de lobbies plus ou moins recommandables.

Et c’est le sentiment désagréable que j’ai ressenti ce matin.Pourquoi, en effet, avoir éprouvé le besoin, aujourd’hui où le franc suisse fait exploser le coût de nombreux emprunts, de préciser que le remboursement des emprunts et des lignes de trésorerie peuvent être payées sans ordonnancement préalable, alors que le flou avait été entretenu pendant de longues années ?

A moins que je ne fasse fausse route, et qu’en réalité,il ne faille se concentrer que sur l’article 4 de l’arrêté et comprendre que Bercy, a, au contraire, entendu redonner la main aux ordonnateurs. Il y est en effet indiqué : “L’ordonnateur arrête la liste des dépenses mentionnées à l’article 3 qui sont payées sans ordonnancement préalable. Cette décision est communiquée au comptable public pour exécution. Elle subsiste tant qu’elle n’est pas modifiée ou abrogée”.

Il serait donc possible d’échapper à l’automaticité ! Et il conviendrait donc de se précipiter pour arrêter la liste et exclure le remboursement des emprunts et lignes de crédits !

Caramba !