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De nombreux hôpitaux comme de nombreuses collectivités territoriales ont conclu des emprunts structurés sous l’impulsion assidue de certaines banques. Et beaucoup plus qu’on veut bien le dire ! Et malgré l’omerta qui pèse sur certaines opérations…Face aux dérives des taux d’intérêts, ces établissements cherchent depuis plusieurs mois à sortir de ces contrats particulièrement complexes qui mettent en péril leur équilibre budgétaire et financier.
 
Si certains résistent, le plus souvent bien accompagnés sur le plan technique et juridique, d’autres, au contraire, semblent aujourdh’ui céder aux sirènes des propositions de réaménagement, restructuration, destructuration de ces emprunts toxiques faites par ces mêmes banques, bien qu’elles soient très souvent (toujours ?) en contradiction avec la pseudo-Charte “Gissler” (au demeurant sans aucun effet juridique et inapplicable aux hôpitaux qui ne sont plus des établissements publics des collectivités territoriales).
 
Pourtant la plupart de ces propositions sont, si l’on y regarde d’un peu près, de purs scandales, de nouvelles entourloupes, de petites bombes à retardement dans lesquelles les emprunteurs restent et resteront toujours les dindons de la farce. En effet, la plupart des propositions ne font que reporter en l’aggravant le risque initial. Toutes font assumer au seul emprunteur la totalité de la responsabilté, sauf proposition cosmétique de geste commercial.