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Une recherche jurisprudentielle m’a conduit jusqu’à cette décision de la Cour administrative d’appel de Marseille du 1 juin 2006 dans laquelle figure cette perle de l’humour noir : "Considérant, en deuxième lieu, que si la société appelante fait valoir que le permis de construire du 4 septembre 2000 comporte une mention erronée quant à la destination du bâtiment qu’il autorise puisque la destination indiquée est celle d’une «résidence principale», il résulte des pièces du dossier que ledit arrêté vise, tant dans l’encadré supérieur relatif à la demande présentée que dans le corps même de cet acte, l’édification d’un funérarium ou d’une chambre mortuaire ; que, dans ces conditions, la mention erronée invoquée par la société appelante n’a pas été de nature à induire en erreur l’autorité administrative compétente sur l’objet de la construction autorisée et n’a pas vicié la procédure de délivrance dudit permis de construire ;"

Un funérarium ou une chambre mortuaire comme résidence principale, voilà qui illustre bien la crise du logement !