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Avoir 20 ans dans les ARS…
Moi qui me morfondais dans mes nostalgiques remembrances des glorieuses croisades passées !…
Moi qui croyais que les chevauchées excitantes, la sodalité d’armes ou les récits des combats tumultueux ne relevaient que d’un passé embrumé !…
Moi qui pensais que la quête du Graal était définitivement révolue !…
Que nenni !
Ces quelques derniers mois coruscants ont révélé l’aventure hospitalière qui sommeillait discrètement au tréfonds de l’esprit des grands guerriers que l’Etat a offert au pays en vue de reconquérir hardiment ses provinces depuis trop longtemps abandonnées au marasme sanitaire et social des temps anciens…
Ainsi, les petites troupes clairsemées des ARH se sont soudainement transformées en puissantes légions ducales, conjuguant les forces brétailleuses du ban et de l’arrière-ban des baronnies locales dont les ardeurs quérulentes avaient jusqu’alors tant fait pour appauvrir le royaume.
L’appel de l’exploit s’offre désormais à celui qui rêve de pacifier les seigneuries publiques et privées, d’offrir au manant le plus éloigné du fief ducal les bienfaits de la civilisation sanitaire et de veiller au bon usage des pécunes de notre trésor commun !
Il suffit de s’engager hardiment dans l’ARS de sa province, sous la bannière de son suzerain dont l’ost se met progressivement en ordre de bataille.
Passer d’une terre de mission à un marais d’administration exige simplement quelques formalités de bon sens : rencontrer le Sénéchal pour s’assurer que le Connétable ne prendrait pas ombrage d’un contact avec le grand Echanson au prétexte que l’apanage du Chancelier excèderait le fief du Prévost… A moins du contraire que ne manquerait pas de vous préciser le Chapelain… Quoiqu’il en soit, une place de Dapifer est toujours disponible…
Le souffle épique de la geste hospitalière débellatoire est de retour !

Maudyz Le Moine