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Depuis le temps que l’on en parlait. Voilà qui est fait.

Il en aura fallu des rapports, notamment de la MIVILUDES (cf. rapports annuels 2008 et 2009), stigmatisant les « psychothérapies dévoyées à des fins sectaires », les psychothérapeutes autoproclamés, les thérapies hallucinées, pour parvenir, après plusieurs années de valse hésitation, à réguler (encadrer ?) le titre de psychothérapeute.

Il aura fallu deux lois et un groupe d’appui :

– article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique ;
– article 91 de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires :
– groupe d’appui technique auprès de la Direction générale de la santé (arrêté le 3 février 2009), chargé de recenser et de qualifier toutes les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique.

On relèvera que les professionnels justifiant d’au moins cinq ans de pratique de la psychothérapie à la date de publication du décret peuvent être inscrits sur la liste départementale « alors même qu’ils ne remplissent pas les conditions de formation et de diplôme ». Cette dérogation sera « accordée par le préfet du département de la résidence professionnelle du demandeur après avis de la commission régionale d’inscription ».
Ca ne va pas être simple au moment où Michel Onfray déboulonne la statue de papa Sigmund qui n’aurait été qu’un simple gourou cupide et manipulateur à la tête d’une secte ayant réussi.
Décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute