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La médecine de guerre devrait prochainement sauver l’équilibre de l’ensemble des régimes de protection sociale.

C’est ce que laissent entrevoir plusieurs contrôles T2A récents portant notamment sur des actes lourds de dermatologie (exérèses de lésions malignes de la peau de surface importante) mais également sur l’implantation de certains types de stimulateurs cardiaques.
« Comment ? » S’indigne le contrôleur et défenseur de la caisse, « Les interventions sont effectuées en milieu stérile ?!!! ».
« Et vous prétendez, mais n’apportez aucunement la preuve, que l’intervention a nécessité une anesthésie locale ! ».

Continuons dans cette voie et les régimes de protection sociale seront très rapidement excédentaires !
Un bon coup de gnôle pour l’anesthésie et l’asepsie temporaire (ce qui soutiendra l’activité de nos viticulteurs), un bâton entre les dents, le patient ligoté sur la table d’opération au milieu des mouches (dont les vers nettoieront les plaies) et ça sera déjà ça d’économisé !
Et si le patient meurt d’une infection nosocomiale ?
Eh bien, ça fera des économies substantielles de plus :
– s’il était chômeur, ça fera un chômeur de moins et un retraité potentiel de moins ;
– s’il était salarié, cela libérera un emploi pour un chômeur et fera un retraité potentiel de moins ;
– s’il était retraité, cela fera un retraité de moins et cela diminuera mécaniquement les coûts pour la société, les dernières années de la vie étant les plus coûteuses.

Relisez la « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public» de Jonathan Swift dans laquelle Swift propose aux Irlandais de manger les nourrissons à partir d’un an : « J’admets qu’il s’agit d’un comestible assez cher, et c’est pourquoi je le destine aux propriétaires terriens : ayant sucé la moelle des pères, ils semblent les plus qualifiés pour manger la chair des fils ».