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Dans un rapport daté d’avril 2012 mais mis en ligne que le 11 octobre 2012, intitulé "Evaluation de la tarification des soins hospitaliers et des actes médicaux", l’Inspection générale des finances constate que la T2A et la CCAM "tendent progressivement et sous l’effet des corrections techniques répétées à perdre leur logique médico-économique".

Ainsi, la T2A s’orienterait "vers une simple clé de répartition budgétaire éloignée de toute référence économique" et s’apparenterait à "une dotation globale sophistiquée indexée sur l’activité".

Quant à la CCAM, elle ne serait, "comme tarif cible", "utilisée et mise à jour que ponctuellement" et ne permettrait pas "de lutter efficacement contre les iniquités entre les spécialités" et donc "de tarifer l’acte à son juste coût".

Malgré ces critiques, l’IGF ne remet pas en cause la T2A pas plus que la CCAM.

Elle invite les pouvoirs publics à "revenir aux fondamentaux de ces outils" mais "de manière réaliste et adaptée à la situation actuelle notamment en matière de maîtrise des dépenses publiques".

Elle invite également à renforcer les marges de manoeuvre des ARS afin que ceux-ci puissent disposer des moyens nécessaires aux restructurations de l’offre de soins en "veillant à la qualité de l’offre de soins".