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On apprend par une dépêche APM de ce jour qu’une étude française vient de mettre en évidence que les patients qui sont hospitalisés en réanimation avec retard faute de lits présentent un risque de décès accru.

Et le raisonnement scientifique est incontestale puisque l’on se réfère non seulement à un échantillon significatif (près de 1 500 patients) mais également à la courbe de survie de Kaplan-Meier et à une analyse mutivariée des données…

Cocorico, donc. Un grand pas pour l’Humanité ! Ne doutons pas que les prochains SROS en tiendront compte (d’autant que les OQOS ne sont plus quantifiés) et que les budgets suivront !

Je suppose que si l’on fait la même étude sur la prise en charge des AVC, on obtiendra également des résultats similaires montrant que plus l’on tarde à thromboliser les patients, plus les séquelles sont importantes.

Je suis même prêt à parier que cela marche vraisemblement pour toutes les urgences vitales… Plus on est loin de secours qualifiés et moins l’on a de chance de survie…

Mais cela marche aussi pour la DMLA : plus la consultation est éloignée en temps du constat des premiers symptômes et plus les dégâts sont irrémédiables.

Et pour plein d’autres choses aussi !

Vivent les études scientifiques !

Espérons simplement que celles-ci ne sont pas faites en double aveugle et randomisées ! Dur, dur pour celles et ceux qui seraient dans le mauvais échantillon !