Ca commence à se dire…
Des taux d’intérêt initiaux brusquement multipliés par cinq ou dix…
Des taux qui dépasseront bientôt les sommets atteints dans les années 80… en vertu de clauses particulièrement illisibles et d’index de référence que ne savent pas décrypter les commerciaux qui vendaient ces produits comme ils auraient vendu des cravates ou des savonettes…
Sur des prêts contractés en plein mouvement de relance de l’investissement hospitalier (Hôpital 2007, notamment) et de mise en place de nouveaux outils de financement complexes et obscurs (PPP, BEA et autres)…
Sur des volumes particulièrement importants suscités par l’Etat lui-même compte-tenu des modalités particulières de relance qui avaient été retenues (Voir les critiques de la Cour des comptes sur le sujet) …
Ca risque de faire mal, très mal…
Faudra-t-il licencier du personnel pour couvrir ces dépenses contractuelles ? Ou demander aux usagers d’apporter leurs médicaments, d’organiser eux-mêmes leurs transports sanitaires inter-établissements, de faire réaliser, à la faveur d’un bon de sortie signé pour l’occasion, les examens d’imagerie ou de laboratoires en ville (il semble que ce sport se développe. Mais que fait donc l’IGAS ?)…
Ou bien les banques feront-elles un geste, elles qui ont été si promptes à mettre au point ces produits financiers abracadabrantesques et à convaincre les gestionnaires publics de l’intérêt économique de ces prêts particulièrement complexes …sans risques (et pourtant particulièrement dévastateurs), qui (à l’évidence) ne nécessitaient pas de produits de couverture complémentaires ?
Et l’Etat, quelle sera son attitude ?