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Tout le monde a pu découvrir la décision du Conseil constitutionnel et les coupes claires effectuées dans le texte de compromis obtenu après de nombreuses batailles au sein du Parlement : Impressionnant. Plus de la moitié des articles censurée ! Des dispositions importantes balayées d’un coup de plume…

On s’indigne, on s’irrite, on pousse des cris vengeurs… Et même parfois, on se gausse…

Certes, il fallait faire vite, rassurer un électorat putatif, retirer ce qui faisant désordre ou polémique dans la loi HPST, il fallait également, vite, vite, ratifier un certain nombre d’ordonnances…

Mais pourquoi ne pas avoir, dés l’origine, préparé une proposition de loi plus complète, sachant que les nouvelles occasions se feraient rares de disposer d’un nouveau véhicule législatif avant les prochaines échéances électorales, sachant les risques de censure ?

N’y a-t-il pas eu d’échanges préalables notamment avec les administrations concernées qui ont apparemment largement suscité, au cours de la procédure parlementaire, des amendements et des sous-amendements, tellement techniques qu’ils ne peuvent à l’évidence pas être venu tout seuls à l’esprit de la représentation nationale ?

Tout fout le camp, ma bonne dame !