Scroll Top
Partager l'article



*




Ca ne se dit pas, ça ne se murmure même pas, même pas dans un souffle … même pas au creux de l’oreille, en catimini, à des personnes sûres…

Ca ne s’écrit surtout pas !!!

Mais ça transpire tellement !

Eh, oui ! Comment accepter que des personnes publiques qui ont été flouées, embringuées qu’elles étaient par des présentations fallacieuses alors que, pour la plupart, elles n’étaient pas à même d’en entre-apercevoir le moindre frémissement d’un risque, engagent la responsabilité des banques devant les juridictions compétentes ?

Alors que ces mêmes personnes publiques éprouvent aujourd’hui un mal de chien à se procurer des liquidités à court comme à moyen ou long terme…

Ah oui, pas simple de concilier la recherche légitime de la responsabilité des banques et la sauvegarde des finances publiques.

Quoi qu’il arrive, c’est nous, contribuables ou assurés sociaux, qui paierons la note :

–  si le droit triomphe, nos impôts seront appelés à couvrir l’augmentation de l’ardoise bancaire à payer par l’Etat ;
–  si c’est le principe de réalité qui semble prévaloir aujourd’hui dans la gestion des finances publiques, qui l’emporte, nos impôts locaux et nos cotisations sociales seront appelés pendant de nombreuses années à couvrir les surcoûts des emprunts toxiques contractés par les collectivités territoriales, les hôpitaux ou les établissements publics médico-sociaux et autres structures publiques. A moins que ces personnes publiques ne taillent dans leurs dépenses pour faire face à ces contraintes contestables qu’elles n’auront pu combattre sur le terrain du droit …