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A signaler au Journal Officiel ce jour la loi n°2013-316 du 16 avril 2013 "relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte". Créant un "droit d’alerte en matière de santé publique et d’environnement" en cas de "risque grave sur la santé publique ou sur l’environnement", la loi institue une "Commission nationale de la déontologie et des alertes" prestigieusement constituée. Le Code du travail réserve un droit explicite et une protection renforcée au travailleur et au CHSCT pour lancer des alertes sanitaires et/ou environnementales. Les lanceurs d’alerte sont plus généralement protégés par le nouvel article L.1351-1 du Code de la santé publique, dans la limite de l’injure ou de la diffamation.
Amiante, bisphénol A, ondes électromagnétiques, rayonnements ionisants, vrais-faux médicaments et autres nitrates n’ont qu’à bien se tenir.
Et si le problème était moins celui du lanceur d’alerte que celui de la manière dont cette dernière est traitée par le, voire les, receveur(s) ? Lancer un Mayday peut s’avérer d’une efficacité relative si la tour de contrôle n’entend pas…