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Depuis quelques jours, sans que la presse n’en parle, une étrange épidémie frappe les ARS.

Des directeurs d’établissements ayant subi des sanctions T2A sont approchés, contactés, convoqués : “Vous envisagez d’engager un recours contentieux contre la sanction T2A. Croyez-moi ! Faites simplement un recours gracieux : nous trouverons sans aucun doute un bon arrangement !”

Et sans réelle discussion de marchands de tapis âpre, des propositions sont faites, divisant par quatre, cinq, dix le montant de la sanction initiale…

Etonnant, non ?

Il y aurait-il des choses à craindre d’un bon contentieux, dès fois que le juge étudie à fond le dossier et s’aperçoive que l’agencement des textes est curieux, que le fondement de la sanction repose sur des constats des plus contestables, que l’arbitraire le plus total a présidé à la détermination de la santion, que les indus ne sont que prétendus, etc.

Il y aurait-il des consignes en ce sens, par peur d’un désaveu sanglant par les juridictions ?

Alors, céder aux sirènes du recours gracieux ?