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C’est pas la première fois que je l’entends… A force, ça va finir par m’intriguer ? par m’interpeler comme disent les analphabètes…

Ainsi que le rappelle l’HAS dans une fiche établie en janvier 2013, “l’article L.6221-1 du Code de la Santé Publique rend obligatoire l’accréditation des laboratoires de biologie
médicale sur l’ensemble de l’activité qu’ils réalisent. Cette accréditation est organisée par le Comité français d’accréditation (COFRAC) et repose sur des normes européennes harmonisées : NF EN ISO 15189 pour les laboratoires de biologie médicale (LBM) et NF EN ISO 22870 pour les analyses de biologie délocalisées.
L’objectif de l’accréditation en biologie médicale est de garantir la fiabilité des examens de biologie médicale réalisés et la qualité de la prestation médicale offerte par un laboratoire de biologie médicale (LBM). Les techniques qui relèvent de la biologie médicale lorsqu’elles sont pratiquées dans le cadre d’un examen d’anatomie et de cytologie pathologique (ACP) sont aussi soumises à cet objectif”.

Je n’ai pas grand chose à dire sur l’accréditation même si je ne peux m’empêcher de penser à l’efficacité de diverses procédures “Qualité”, qu’il s’agisse d’auto-certification, de contrôles externes, de notation, d’ISO machin truc chouette…

Mais là, tout de même !

Il se dit et se répète dans les laboratoires de ville comme dans de nombreux laboratoires hospitaliers que, dès lors qu’une activité a été accréditée avec l’utilisation de tel équipement, de tel réactif, de telle paillasse, etc., tout changement imposerait une nouvelle accréditation.

Face aux contraintes et aux coûts entraînés, les gestionnaires de ces laboratoires se sentent donc  obligés de conserver les mêmes produits, équipements et fournisseurs.

L’accréditation aurait donc cette vertu d’organiser des rentes de situation pour les fournisseurs en place qui pourraient être tentés d’en profiter…

Ni l’Europe, ni l’Autorité de la concurrence, ni Médiapart, ni le Canard Enchaîné ne se sont saisis de cette curiosité anticoncurrentielle.

Alors existe-t-elle vraiment et les ceusses indiqués plus haut n’ont-ils pas été suffisament vigilants? Ou s’agit-il d’enfumage ?

Qu’en pense le Ministère ?

Que fait la police, quoi !