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On vient d’apprendre que Standard & Poor’s avait placé l’AP-HP sous surveillance et que celle-ci risquait de perdre son triple A dont elle se targuait depuis plusieurs années.

Dans une communication de décembre 2007, la même agence indiquait que ce triple A reflétait "l'historique du soutien apporté au groupe par l'État, sa tutelle spécifiquement et directement exercée par le gouvernement compte tenu notamment du poids de l'AP-HP dans les dépenses de la Sécurité Sociale et de la dimension internationale de ses activités de recherche et d'enseignement" et qu’un "changement dans la tutelle spécifique de l'AP-HP vers le droit commun et un rôle accru de l'Agence Régionale d'Hospitalisation, pourraient nous amener à adopter l'approche méthodologique « bottom-up » utilisée pour les autres hôpitaux publics français".

La loi HPST étant passée par là et tous les hôpitaux publics étant devenus des établissements publics de l’Etat, une dégradation de la note de l’Etat français pourrait donc contaminer l’ensemble des hôpitaux publics et accroître leurs difficultés actuelles à mobiliser des emprunts, a fortiori à des taux acceptables.