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Je pensais naïvement, ce matin, écouter une radio nationale reconnue pour le sérieux de ses analyses… Une illusion de plus qui s’en va ! L’information du jour concernait les affres que connaît aujourd’hui le Centre hospitalier Sud-Francilien qui se débat dans des problèmes budgétaires et financiers qui défraient la chronique depuis quelques semaines… L’occasion pour la journaliste de faire un papier particulièrement populiste sur le caractère néfaste des partenariats entre le public et le privé, englobant tout à la fois et à l’envi, non seulement les contrats globaux que d’aucuns présentaient comme des partenariats entre public et privé, savoir les PPP, baux emphytéotiques de toutes sortes et autres contrats innommés…et innomables, mais également les rapprochements et collaborations entre établissements publics de santé, établissements privés, professionnels libéraux.

Tout cela était présenté comme néfaste et comme la manifestation d’une privatisation rampante du service public !

Incompétence, désinformation, manipulation ?

Les PPP et autres BEA ou BEH n’ont jamais été des partenariats, malgré les abus de langage et le pseudo "win-win". Et leurs dangers étaient largement prévisibles …pour ceux qui voulaient bien les voir et ne détenaient pas d’intérêts inavouables à les dissimuler. En vieillisant, je me plais à me citer, pour ceux que ça intéresse voici un article qui en a irrité certains mais qui a été salué par la critique et qui prend tout son sens aujourd’hui :

http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/FHF/RHF/2003/494/14-23.pdf?61XG3-D3016-39X83-36GX6-3J310

Les maux qui frappent le Sud-francilien étaient donc malheureusement inscrits dans les gènes du contrat…

Mais de là à jouer l’amalgame et la confusion, à vouer aux gémonies les vraies coopérations entre le public et le privé et à crier haro sur les GCS, GCSMS, GIP, GIE et autres conventions, je trouve celà particulièrement scandaleux !

En effet, heureusement que ces rapprochements existent qui sauvent aussi bien le public que le privé et qui permettent, avant toutes choses, d’assurer aux populations le maintien d’une prise en charge de qualité, malgré la pression qui pèse sur les comptes sociaux, malgré la raréfaction des professionnels de santé !