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Le téléphone sonne.

Dring, dring, dring, dring,…

Vous connaissez cette musique….

Je décroche et, comme à mon habitude, je déclame le sourire aux lèvres “Maître CHAMPENOIS bonjour”.

Un petit silence et une voix retentit dans le combiné: “Allo, allo, c’est toi l’avocat ?”

Zen, restons zen, comme dirait une certaine chanteuse !

Je réplique, non sans un agacement certain: “Bonjour, à qui ai-je l’honneur ?”
Réponse de l’intéressé, “Ouais, c’est moi”.
Réplique de votre serviteur: “Mais encore Monsieur ?”
Notre interlocuteur me répond logiquement: “Ben… c’est monsieur ——-, on a rendez vous au conseil des Prud’hommes demain”.
L’agacement ou le manque d’inspiration me pousse à une réponse laconique: ” AH… “
Je me reprends: “Que puis-je pour vous, Monsieur ?”.

Mon interlocuteur ayant nécessairement un objet à son appel se lance: “Ben… vous auriez pas un plan pour allez au conseil des Prud’hommes?”
Votre serviteur, souhaitant garder son calme: “Monsieur, avez vous internet?”
Réponse claire et concise: “Oui”
Je finis la conversation en élevant le débat et en faisant en sorte que cet homme mourra moins c.. ce soir: “Bien, vous avez la possibilité de regarder sur un plan, sur Mappy.fr par exemple, où se situe le conseil des Prud’hommes et donc comment vous y rendre.”
“Ouais, à demain.”
“C’est cela, à demain.”
On est vraiment peu de chose……
Guillaume CHAMPENOIS
Avocat au Barreau de Versailles