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"Le plus grand ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance."

Un nouvel évènement qui vient de m’être relaté par un de mes clients effondré de tant de [j’hésite sur le mot…], donne une fois de plus raison à Stephen Hawkin.

Ce client a transmis, il y a plusieurs mois déjà, à son autorité de tutelle un avenant à une convention de groupement d’intérêt public que nous avions travaillé "aux petits oignons" notamment pour mettre la convention initiale en conformité avec les nouvelles dispositions législatives et règlementaires issues de la loi Warsmann.

Cette autorité de tutelle vient enfin de se réveiller de sa longue léthargie et de faire savoir à mon client tout le mal qu’elle pensait des modifications apportées, notamment en termes de gouvernance (comme si cela la regardait !).

En effet, dans un groupement qu’elle a connu dans une vie antérieure, cela ne fonctionnait pas ainsi.

De là à penser que la convention qu’elle a sous les yeux est irrégulière, il y n’y a qu’un pas qu’elle franchit allègrement, sans se demander un seul instant si les nouveaux textes n’autorisent pas les clauses que nous avons mis au point avec mon client (mon éducation me conduit à un respect immodéré des textes …lorsqu’ils sont univoques), ni, bien évidemment, si la convention du groupement qui lui sert de référence, ne comportait pas elle-même de nombreux vices.

Et tant pis si les retards apportés à l’approbation et à la publication de l’avenant en cause pénalise le fonctionnement du groupement et de ses membres.

Et tant pis si le nouvel examen des remarques de l’Administration (avec un très grand A) génère de nouvelles dépenses au détriment des missions de service public du groupement et de ses membres.

Curieuse conception de la chose publique et de son exercice…

Et tout cela en toute impunité !