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Les agents contractuels salariés des syndicats interhospitaliers qui ne demandaient rien à personne, bénéficiaient en toute régularité des œuvres sociales du CGOS. 

La loi HPST qui a imposé la transformation desdits syndicats avant la fin 2015 (A quand un bilan honnête de cette absurdité ?), prive ces agents de cet avantage dès lors qu’ils sont transférés dans une structure de coopération de type GIP et non repris par l’un ou l’autre des établissements publics membres du groupement destiné à succéder au syndicat.

En effet, les statuts du CGOS, auprès duquel le ministère de la santé n’est semble-t-il pas intervenu (par ignorance ou par indifférence ?), ne permettraient pas de prendre en charge des agents qui ne relèvent pas de la fonction publique hospitalière.

Or les pouvoirs publics, dans  leur volonté de ne voir qu’une tête, n’ont rien trouvé mieux que de soumettre l’ensemble des agents contractuels recrutés par les GIP au Décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agents contractuels de l’Etat.

Le ministère de la santé, pourtant intéressé, n’y a apparemment pas trouvé d’objections.

Aujourd’hui, ce sont quelques centaines d’agents, qui, en règle générale, ne font pas partie des plus privilégiés, qui perdent ou vont perdre ce maigre avantage.

Qui s’en soucie ?