Scroll Top
Partager l'article



*




“Un peu factuel, non ?”, Tel est le titre du commentaire désabusé, hautain, voire méprisant, d’un article publié récemment sur notre blog et relatif aux derniers textes réformant les groupements de coopération sanitaire.

Sous un tel titre, j’attendais un exposé quelque peu développé, une pensée construite, un véritable échange intellectuel sur des questions qui sont loin d’être mineures.
Et ce, malgré la période estivale qui, je le reconnais volontiers, favorise peu l’épanouissement des neurones et la connectivité des synapses.
Que nenni !
On reste dans la pensée SMS, la réflexion creuse, la communication ectoplasmique, l’ère du vide en un mot. On privilégie l’immédiateté de la réaction réflexe aux stimuli et l’affirmation exacerbée de soi…
Si j’osai l’argument ad hominem ultime, je me vengerais bassement en affirmant qu’un tom (pseudo derrière lequel se cache notre commentateur masqué) est un instrument de percussion (ce qui m’autoriserait à lui taper dessus) qui, creux, résonne et ne peut raisonner…
Mais je ne le ferai pas ! J’en suis incapable (ceux qui me connaissent le savent parfaitement).
J’attends donc des remarques plus développées et approfondies afin de pouvoir avoir de véritables échanges …au lieu et place de ce simulacre de dialogue.

Nous avons en effet pensé ce blog comme un espace de liberté et d’intelligence permettant d’évoquer toutes les problématiques relevant du droit de la santé et, partant, de faire évoluer la réflexion en la matière.
Paraphrasant Emile de Girardin, ce blog « s’est proposé un grand dessein : ce serait de réunir en son centre de hautes intelligences éparses jusqu’ici en des lieux très divers et à des distances grandes en apparence. (…) Nous disons (…) à tout ce qui a force et vie, à tout ce qui a une grande voix à faire entendre et de bonnes idées à dire : le moment est venu de parler » (La Presse, Editorial n°1, 1er juillet 1836).