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J’ai déjà évoqué cette problématique dans ces mêmes colonnes à propos de l’informatique hospitalière. Mais elle ne se résume pas à cette seule activité, crise économique oblige. Cela touche toutes les activités dites de support nécessaires aux personnes publiques et, au premier chef, pour ce qui concerne les secteurs sanitaire, social et médico-social, l’informatique, la blanchisserie, la restauration, le nettoyage, etc.

Une anecdote qui vient de m’être rapportée illustre parfaitement ce propos :

Un établissement de santé a décidé il y a quelque temps de confier son blanchissage à un groupement de coopération sanitaire auquel il a adhéré en bonne et due forme, avec avenant publié par le Directeur général de l’Agence régionale de santé, modification des droits sociaux du groupement, et tout le tralala…

Très peu de temps après, quelle ne fût pas la surprise tant du directeur de l’établissement que de l’administrateur dudit groupement de voir débarquer les inspecteurs de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes les informant de la saisie immédiate de tous documents relatifs à cette affaire, notamment du "marché" en cause… Et tout ça, à la vitesse d’un cheval roumain se précipitant dans un plat de lasagnes pur boeuf, c’est dire !

Il serait bon que Bercy forme ses agents à faire la différence entre les manoeuvres illicites qui mettent en péril notre économie (y compris les équilibres de nos comptes sociaux, comme les ententes en matière de marchés publics. Par exemple…), voire notre santé, et les montages juridiques parfaitement validés tant par les textes que par la jurisprudence qui permettent de réaliser des économies d’échelle (et donc de diminuer la pression sur les comptes nationaux) tout en favorisant l’offre d’un meilleur service aux populations.

Et là, nul besoin d’analyse ADN, la différence est encore plus grande qu’entre un boeuf et un cheval !