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Parmi les emprunts toxiques fortement conseillés par certaines banques au milieu des années 2000, figurent notamment des emprunts “structurés” assis sur la parité dollar/franc suisse.
 
Les taux d’intérêts, vaguement attractifs (pendant 2 ans !!!!) lors de la conclusion de ces contrats (les taux fixes étaient, avec un peu de négociation sur les marges bancaires, parfois meilleurs), s’envolent puisque le dollar continue de se déprécier “grave”.
 
La tendance à la dépréciation est  constante depuis plus de 40 ans avec quelques phases de rémission et des phases d’accélération (71-78 ; 83-87), la dernière qui nous préoccupe ayant débuté en 2001/2002 et ne semblant pas vouloir prendre fin.Là où il fallait 4,5 francs suisses pour un dollar au début des années 70, on peut en avoir un aujourd’hui pour 0,78 franc suisse ! Des perspectives de taux d’intérêts de 12, 15, 20 sont donc déjà en vue et des taux voisins de 50% ne sont pas écartés par les analystes !
 
Comment ces banques pouvaient-elles alors tenir des discours rassurants sur la stabilité et l’absence de risque du produit ?
 
Incompétence, volonté de tromperie, nécessité impérative de se débarasser de paris risqués ? Mistigri ou patate chaude, n’est-ce pas cela que les hôpitaux et les collectivités territoriales paient aujourd’hui ? Il paraît que certains banquiers en rigolent aujourd’hui : seules des personnes publiques auraient été assez naïves pour contracter de tels prêts !
 
Voilà qui devrait intéresser les juridictions dans les semaines et les mois à venir… Oui, mais lesquelles depuis le rappel récent par le Conseil d’Etat de l’applicabilité de la loi MURCEF aux emprunts des acheteurs publics ?