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Le prix en cause doit être en lui-même manifestement sous-évalué et, ainsi, susceptible de compromettre la bonne exécution du marché. C’est ce que vient de rappeler le Conseil d’Etat dans une décision pédagogique (CE, 29 mai 2013, N° 366606). Ce faisant, il annule l’ordonnance n° 1300597 du 26 février 2013 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Versailles, à la demande de la société Artéis, avait suspendu le marché de prestation de maintenance multiservices et multitechniques des centres de rétention administratives n° 2 et n° 3 du Mesnil Amelot. Le juge des référés avait en effet cru pouvoir établir le caractère anormalement bas de l’offre par comparaison avec l’autre offre reçue par le pouvoir adjudicateur.